Réflexions sur la COP 21 : Quel avenir pour nos enfants et petits-enfants ?

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cop21-22Personne n’ignore l’existence de la crise environnementale et ni le changement climatique qui en découle. Pourtant, au moment des résolutions, nous, citoyens et habitants du monde avons tendance à attendre de nos dirigeants et des industriels qu’ils règlent seuls ces questions et prennent leurs responsabilités. L’avenir de nos enfants et petits-enfants devrait nous pousser à agir pour notre environnement, et à trouver des solutions pour respecter notre terre et les humains qui y vivent.

Six petits citoyens de Tournefeuille (Haute Garonne), habitués à faire des émissions de radio dans le cadre de leurs activités extra-scolaires, s’interrogent sur les enjeux du réchauffement climatique. Pendant les vacances de Toussaint, avec leurs animateurs, ils se sont rendus en Groenland et aux Maldives pour se rendre compte des bouleversements qu’entraîne le réchauffement de la terre. Une équipe de journalistes et grands reporters de la Société BABEL DOC ont suivi les enfants et leurs animateurs dans les deux pays, à la rencontre de populations et d’intervenants qui luttent au quotidien contre les conséquences du changement climatique. Ce reportage est passé sur TF1, le dimanche 29 novembre 2015.

Six petits Toulousains sont partis en périple au Groenland et aux Maldives pour rendre compte du dérèglement climatique (Capture d'écran TF1)
Six petits Toulousains sont partis en périple au Groenland et aux Maldives pour rendre compte du dérèglement climatique (Capture d’écran TF1)

Ce voyage permet aux enfants de découvrir pour comprendre. Ils devaient être présent les 5 et 6 décembre à la COP 21 mais leur déplacement à Paris a été annulé suite aux attentats. Ils restitueront l’ensemble de leurs actions dans une émission de radio exceptionnelle diffusé sur le web et accompagnés de vidéos. Que ce soit à la Mer de Glace à Chamonix, au Groenland ou aux îles Maldives, le réchauffement climatique a déjà un impact sur ces lieux visités par les enfants. Alors  qu’ils n’ont que 10 ans, leurs interrogations, leurs recherches, et leurs actions pour « limiter la casse » sont bien concrète. Comment se fait-il que la Mer de Glace a perdu 2,5 km de longueur et plus de 150 m d’épaisseur depuis 1830 ? À l’heure actuelle, le glacier perd, chaque année, de 4 à 6 mètres d’épaisseur et une trentaine de mètres en longueur. La fonte des glaciers est une conséquence du réchauffement climatique tout comme au Pôle Nord où la banquise recule, et où la population Inuits subit ce réchauffement.

« Mes parents m’ont appris comment chasser... vivre sur la banquise, mais moi je ne transmets rien de tout cela à mes enfants... parce que je sais qu’ils ne pourront pas vivre la même vie que moi ici » raconte un Inuit à ces petits reporters.

Pendant ce temps-là, la montée des océans menace les îles, et si cela continue les habitants devront quitter leurs îles et devenir des refugiés climatiques. L’acidification des océans par le CO² perturbe les écosystèmes. Au Groenland, les icebergs se détachent de la banquise, on ne voit qu’une faible partie de l’iceberg mais les enfants se posent des questions sur la face cachée du réchauffement climatique, car ce que nous pouvons voir aujourd’hui n’en sont que les premiers signes du réchauffement climatique.

Parler de cette crise avec les enfants, leur faire comprendre les enjeux et les autres crises liés à ce réchauffement (économie d’énergie, pollution, déchets, etc.) c’est aussi leur ouvrir les yeux sur le monde. Leur permettre de comprendre que nos actes en France ou dans les autres pays riches a des conséquences sur les enfants des pays pauvres, d’autres pays qui, à eux-seuls, n’ont pas les moyens de contrecarrer les effets du réchauffement. « En gros, on est dans un monde, ce n’est pas que notre pays, qu’on a à penser » conclut une des jeunes reporters. Auraient-ils compris l’effet papillon ? Ce que nous faisons à une petite échelle, reproduit plusieurs fois, des milliers de fois, des millions... a un impact sur la planète positivement ou négativement.

Alors sachons montrer l’exemple chez nous, à nos enfants, et autour de nous. Les alternatives sont nombreuses pour une planète plus propre, moins polluée. Encourageons nos enfants dans leur propre recherche ou dans les actions qu’ils entreprennent pour des gestes écocitoyens. Intervenons afin que les enfants des pays pauvres ne subissent pas les conséquences des crises climatiques ou écologiques. Agissons pour que les écosystèmes soient protégés. Comme nous l’expliquent ces petits citoyens, ayons à cœur d’aider ces populations qui sont ou seront touchées par cette crise climatique. En fait, dès aujourd’hui, construisons l’avenir de nos enfants en tant qu’adultes responsables, la vie de nos petits enfants en étant impliqués dans ce débat et dans les actions à entreprendre sans forcément attendre tout de nos dirigeants. La société civile représentée à la COP 21 ou autour de cette conférence doit faire entendre sa voix... et les voies qui doivent être proposées comme solution, en espérance face à cette crise.

Nathanaël Bechdolff 


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